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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 12:44
Congrès













Ce rendez-vous annuel sous les Ors du SIDA
Ou l'évocation de l'argent rendu inutile
Mais  les espoirs des communautés
Maintenant vieillissantes
Pour une épidémie mature


Il n'est plus de connexion économie-essence
Reculez vendeurs de rue de bonne conscience dont vous vous moquez
Venez ici dans les salons dorés et vides
Où une fois l'an, toujours, patients, peu de traitants
Et quelques professionnels de l'entre-deux, ici nourris


Le Condamné a été réduit à un Différent


Ce rendez-vous annuel en solitaire
Illusion d'une place
En mélancolie du moi que je ne voulais pas être
Seuls les reflets des ors, éblouissants des souffrances, m'inspirent



Faille de la recherche,  entre la science, son empirisme et ses projets d'une part, le public, patients, volontaires d'autre part. Herméneutique et doute de la communauté scientifique, planification des dirigeurs,   imprégnation des médias, bail des fonds, recherche de certitudes du public non-encore assoupi. Transformer cette faille en réseau intersticiel, continuité, empathie, a-limite.  Rendre ce qui a été pris au terrain, et aux pairs: la restitution. Une distance des sciences dures, une proximité des sciences sociales ? Une technique versus une éthique ? Dans le recueil de terrain, l'empathie est-elle un biais ?  Comme un transfert et un contre-transfert entre l'observé et la théorie: distorsions, impacts de l'approbation ou de la désapprobation du public de la recherche. La restitution doit être analysée. Qu'est-ce qui passe ? Quelle trahison ? Le message ou sa métabolisation ? Recherche impossible: il n'y a sans doute que pulsion de recherche, itinéraires de chercheurs, court-terme de la publication.



La publication scientifique en remboursement de dette, dette envers les habitants-patients et leur support de vie-corps, qui est aussi le notre. C'est quand on monnaye sa dette envers la vie qu'on oublie la terre et invente un autre dieu, argent, pouvoir, et autres brevets sur le vivant.
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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 10:49

sortie de toile
Louise Bourgeois


Aujourd’hui, en ce premier jour de mai, il . oserait
 et elle . l’aimerait.

Dans . la . forêt . aux . éclats . dispersés . de . soleil,
immobile . forêt . d’antique . effroi,
  il .  allait (...)

Albert Cohen


certitude

Venin


Le loup bleu


in°certitude fondatrice
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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 23:10
Aië


"Ca m'fait d'la peine, mais il  faut que je m'en aille", disait le mange-disque à l'enfant, qui, interrogeant l'adulte sur la signification de cet étrange "aille", quitta alors la scène en clamant ce "je m'en Aië !" à deux ailes. S'en aller, c'est se retirer d'un lieu: extraction. En albanais, dent et douleur ont d'ailleurs la même... racine.


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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 12:46
des  O.N.G. gouvernementales...



Sur une grand-route des ondes nationales, il y a quelques années déjà, un médecin hospitalo-universitaire et ancien acteur de l'humanitaire, soudain révélé au public par un prestigieux prix. L’homme s’étonne:

Pourquoi ne pas m’avoir appelé déjà pour débloquer l’action humanitaire ? Car il y a bloquage actuellement, voyez en Afghanistan. Je ne parle pas des O.N.G. associatives, non, mais des O.N.G. gouvernementales*  (sic).

Lapsus ?

Monsieur, Monsieur, je ne vous connais pas et je n’ai pas lu votre livre, mais.... et si ce lapsus était celui d’un système ? Et si dans l’humanitaire il y avait d’abord eu l’acte gratuit, celui qui parfois voisinait avec la presque débrouille, mais celui surtout de la bonne volonté, face aux systèmes qui écrasent ? Et même parfois alors, dans ces origines là, peut-être parfois a-t-on a frôlé la gratuité sans action possible, mais d’abord et surtout sans compromis... Et même parfois l’acte a-t-il été posé sans prendre le temps de témoigner, sans ressentir ce besoin là comme primordial.

Et si dans l’humanitaire de demain plus personne ne grossissait du malheur ou de la maladie des autres, si dans l’humanitaire de demain on ne justifiait plus rien, si dans l’humanitaire on ne cachait plus jamais des colonnes en marche ?

Et si l'humanitaire redevenait celui des consciences d’abord, sans bruit, avant d'être l’humanitaire organisé, souvent suivi maintenant ou associé à l’"humanitaire" des gouvernants ? Si l'on acceptait l’O.N.G. parfois bloquée dans le système plutôt que l’O.N.G.-entreprise (celle qui vous démarche dans la rue ces derniers temps), au service du système paralysant... ? Etre sur le terrain, simplement, ici ou là-bas,  de l'eau, des médicaments et quelques hommes, de la solidarité face au fléau toujours trop gros. Mais quelques hommes immergés dans la communauté de ceux qui sont marqués par le sceau de la souffrance, et nulle part ailleurs. Des logisticiens de l'empathie, plutôt que du programme...

Parce qu’entre quelques divisions égarées et l’« O.N.G. gouvernementale », on ne sent pas l’humanitaire gratuit et les foules oubliées, mais un ordre à justifier.


Lapsus ?
Attention à l’« O.N.G. gouvernementale » ....
- "ONG de SI**" doit redevenir un pléonasme -




Lycée, cours de français, déjà: on me dit, alors que je voulais condenser "concernant toute la population de l'humanité" par "humanitaire", que ce n'était pas acceptable (barré en rouge sur ma copie) car ce mot était trop engagé dans une autre connotation. Cette connotation du lien entre les vivants, sans doute, qui déjà n'était plus correcte.

On proclamait aussi déjà en cette fin des années 70, qui avaient vu déferler l'engagement solidaire, que "la bonne volonté n'excusait plus l'incompétence"... L'entreprise reprenait la main, écartant la solidarité, imposant la logistique.



*mais peut-être fallait-il entendre: "ONG palliant une carence du gouvernement"
**solidarité internationale



"le vertige de la gratuité ne laisse qu’une porte de sortie, l'engagement"
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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 16:42





un hymne à la septième vague ?
sacré coup de rasa...
et quelque chose qui permane:





La mer peut laver sur le sable nos pas
Et le vent effacer notre histoire
Chacun dans son cœur par ce chant retrouvera
Des amis partis au loin la mémoire



Au-delà des cèdres
Georges Dobbelaere

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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 20:04

 
Révolution/Révélation


On ne sait pas qui était au commencement. Il était un, ils étaient des milliers, chantants. Guantanamera. Arrivèrent un jour dans la cour d'une usine, cachés dans un train, Pete Seeger et Woody Guthrie. « This machine surrounds hatred and forces it to surrender ». C'était la première grande crise du gigantesque système trop sûr de lui, bien avant un certain 11 septembre. C'étaient les Hobos. Le protest-song était né. Un certain Dylan recueillait la parole de Guthrie, malmenée par son corps. C'était déjà Woodstock et les années 70. Dylan, dans sa phase acoustique, récupérait, de façon très personnelle mais néanmoins génialement poétique. 
 
 
Toujours aux Amériques, mais ça venait de bien avant, ça venait de latinie par la voix de Federico Garcia Lorca, ça venait de Palestine et du Talmud, ça venait d'une muse bouddhiste en Grèce, un immense poète décidait de chanter pour gagner sa vie. Un poète de l'amour physique, un poète de la femme, un poète de l'assemblage des contraires.  There is a crack in everything, and the light is passing through.
 


Un homme s'engageait sur un bateau pour payer sa traversée, il migrait à l'envers, de Nouvelle-Zélande vers Londres, il venait faire du théâtre, il allait rencontrer une Française, puis l'Inde de Sri Aurobindo, et quelques autres chercheurs d'étoiles sur terre, dans la conscience humaine. Il le chantait, il chantait aussi le protest-song, il adaptait aussi Cohen. Graeme Allwright était même repris à la veillée dans les camps du scoutisme des années 70, avant que la liberté promise par Vatican II, pratiquée par les prêtres ouvriers,  et les êveques du Nordeste, ne soit remise sous scellés. C'était donc subversif de le chanter et on ne le savait pas encore. Puis les idées tiers-mondistes et humanitaires de ces années-là seront engobées dans la compétence, la logistique et la rentabilité ultra-libérale. Mais cet homme avait déjà touché toute une génération. C'était trop tard pour le système, la désescalade commençait dans les esprits et ne s'arrêterait plus. Il pouvait être ailleurs, il était libre pour la révolution-révélation. Ecoutez-le. Le jour de Clarté. Si tu l'as jamais vu, je t'emmène.
 
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 00:49
(ou comment la rencontre avec L'écriture de l'histoire de M. de Certeau
fut acte fondateur de Septième Vague)



- echos de l'inchoatif -
(extraits)



Il y a six ans exactement, alors qu'il errait, il se trouva happé par ce panneau dressé, il s'approcha, s'éloigna, mais dut revenir, pris par un des livres,  et d'ailleurs il ne sut jamais quel actualité il y  avait, et peu importe: ils étaient repartis ensemble, l'un dans le sac de l'autre, l'autre dans le cas de l'un.



Il se disait avoir en main son psychanalivre, il en avait croisé d'autres, mais celui-ci ne s'éteignait pas même refermé. Il ressentait depuis longtemps ce besoin de distanciation, d'exotisme, de jeu dans son rapport à l'autre; il cultivait une stratégie de l'étranger, il recréait par le voyage ce passé au lieu de l'autre, cet espace aux yeux de l'autre: et dans son livre tout celà était théorisé, l'histoire devenait une oscillation dans un temps aboli, oscillation entre conservatisme et utopisme par sa fonction de signifier un manque, oscillation entre légende et réaction. Par ce "premiérement" qui était enfin assis, il pouvait maintenant s'autoriser un "deuxièmement", on y était: de l'indéfini de la recherche il lui suffisait de ne pas passer à la servitude d'une écriture fermée. Des  jaillissements lumineux mais angoissants de furtivité émanant d'un chaos de données devenu insaisissable, de son incapacité têtue à ordonner cette jungle qu'il ressentait, qu'il ressentait pourtant comme aucun autre, des profondeurs d'un énorme fichier au bord de la saturation, et que lui seul pourtant pouvait explorer, il pouvait s'éloigner sans culpabilité, non sans perte, mais cette perte portait en elle-même le nouveau développement, et son nouveau mode d'étude: il était en plein dans ce passage à bien des égards étrange, longtemps seulement entraperçu, depuis longtemps on lui demandait ce qu'il faisait là, il rougissait en avouant chercher un message, il le lisait à l'instant, et cette introduction d'hier n'était plus organisée par le devoir de finir. Il pouvait, redevenu lecteur, devenu lecteur, s'assoir ou bon lui semblait, refuser le zéro sur l'axe, admettre que nul ne sait par lui-même qui est son père. Une Odyssée sans enthymème. Et même, enfin, sans voyage obligé.




On lui demanda, le voyant prendre des notes, s'il écrivait. Il répondit que non, il lisait, il lisait l'Ecriture de l'histoire.





Michel de Certeau n'est pas "difficile" à lire; il s'obligeait à une écriture complexe, les mots à eux seuls étant insuffisant à décrire la réalité. Son écriture est inchoative (comme lui-même l'était pour le développement de la pensée de ceux qui ont eu la chance de le rencontre) c'est-à-dire que l'apparente difficulté réside dans l'abondance des blancs, des trous, des lacunes et des failles que le lecteur doit donc par lui-même remplir, et ce faisant, prolonger l'oeuvre: Michel de Certeau a inventé l'hypertexte avant l'heure.

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 13:06



La vie est une torsion du néant à cheval sur une onde de probabilité

La beauté est le plus fort des attracteurs étranges

Quelque part entre inconscient et physique: poésie

Tao


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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 11:58
En clair: dans la nuit sombre, hier, à 0H13 exactement (la pendule de bord s'est arrêtée sous le choc), lâchement, sur un parking glauque, les triades chinoises ont repéré mon pieux véhicule qui depuis cet été arborait fiérement le drapeau tibétain. Gros caillou en terre du milieu, vitre cassée, drapeau tibétain arraché, autoradio pillé au passage, tant qu'à faire... vénalité... Et surtout, mon fidèle Ornicar, et son compagnon Mr Rossignol, gardiens des lieux à roulettes, oreillers doux des longs voyages en famille, ont été pris en otage (voir photo)... Que de haines envers ces pôvres petits... sans doute fabriqués en Chine... mais je les aime, moi !

Récompense pour toute information

Mais la lutte pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes continue... vive le Tibet libre ! Vive la Palestine libre ! No pasaran !

(ps: curieusement, un drapeau quebecois, qui lui aussi était "rangé" là, a été emporté également...)
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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 17:25

A. Badiou nous rappelle, dit C. Preve dans son analyse "Philosopher au marteau: Badiou et le Siècle" (Les Lettres françaises, janvier 2009)
que "l'inflation moraliste contemporaine" portée par tous les tenants de la théorie du "totalitarisme" s'accompagne nécessairement d'un défaut de la pensée.



A Septième Vague, cette remarque a donné lieu à un "coup de rasa" salutaire, chère Sarah, un coup responsable d'un déplissement qui doit donc s'exposer ici: car nous ne sommes que sur un blogue*...



Admettre son animalité en dogme (par exemple: H. Arendt, La banalité du mal), admettre la pulsion de mort par trop constitutive de l'individu (par exemple: S. Freud, Malaise dans la culture) c'est se résigner à une sociobiologie de fourmis, c'est accepter le génocide organisé de l'autre qui est en nous. En d'autres termes, l'engobe totalitariste du XXè siècle ne peut rester excuse à une résignation de la pensée: ce serait faire place trop belle à la société techno-médiatico-politique, et assurer ce déplacement de la ligne de partage qu'elle nous propose actuellement, du refus de l'acceptation de la différence des individus, hier, au refus des idées non normées aujourd'hui.

Il nous faut donc aller "au-delà du bien et du mal", pour reprendre la belle expression de M. Hulin (La mystique sauvage, PUF, 2008): pour Hulin, il s'agit finalement 'lâcher prise", de renoncer au conflit, d'abandonner le système de représentation qui nous délimite, nous membrane, pour retrouver pleinement la quiétude et la félicité de son appartenance au monde, de son ipséité diraient les stoïciens. La joie, félicité, est abolition des frontières aux autres et au monde; la souffrance, elle, ne tiendrait aucun discours, serait absolue, fragmentation, privée de toute essence, le registre du désagréable serait l'opacité: on retrouve bien ici l'inquétude d'A. Badiou. Mais la voie analysée par M. Hulin n'est-elle pas retrait du monde, et ne rejoint-on pas la critique faite par Freud aux "tenants" du sentiment océanique, celle de la régression ?

"Aller au-delà du bien et du mal" est-il possible alors "par l'avant" ? C'est peut-être ce qui nous est proposé dans les conceptions (ou pratiques) évolutives de Teilhard de Chardin (et de Sri Aurobindo), chez qui la "noosphère" ou la "supraconscience" sont outils de réalisations humaines et non de "fuite" dans un Nirvana. Alors les expériences extrêmes imposées à l'homme par l'homme au cours du XXè siècle, génocides, camps, etc... doivent nous amener à aborder non pas les formes archaïques de pensée qui bien évidemment sont toujours à l'oeuvre chez Homo sapiens, mais d'autres outils de pensée, outils sans doute déjà disponibles mais non mis en oeuvre, car "context-sensitive" comme le propose A. Ramanujan (Is there an Indian way of thinking ? An informal essay), dans son modèle d'un inconscient non pas archéologique comme le propose Freud (seules les couches les plus superficielles s'exprimant directement), mais où chaque "strate de pensée," non séparée d'une autre, mais s'exprimant dans le contexte adapté (selon le modèle deleuzien du Plan de Consistance, qui participe de toutes les strates, ou encore des "niveaux de conscience", à "discipliner par l'exercice spirituel", de Castaneda).

Peut-être aussi P. Levi, dans Les naufragés et les rescapés, quand il critique l'approche psychanalytique faite à la pathologie des survivants, approche qui veut utiliser les théories de la géométrie plane à la résolution des triangles sphériques,
alors que les mécanismes mentaux des déportés étaient différents, entrevoyait-il le possible de cette articulation nouvelle de la pensée aux faits.  Peut-être touche-t-on là, comme dans la clinique du traumatisme, à une limite également entrevue par S. Ferenczi, et où la fragmentation, mécanisme de défense et d'adaptation lié aux forces d'autoconservation, pourrait parfois faire place à un abandon total de la maîtrise extérieure et l'instauration d'un état au cours duquel devient concevable de se réconcilier même avec la destruction du moi, c'est-à-dire avec la mort, en tant que forme d'adaptation, délivrance, libération, trouver place dans un état d'équilibre supérieur,  peut-être universel.


Bref, Chère Sarah, nous voici donc revenus à notre point de départ, mais grâce à cette réflexion de Badiou, Septième Vague a pu poser  ses interrogations et évaluer ses ambitions... dire la question est sans doute l'essentiel. Comme toujours, quand deux alternatives semblent s'affronter (un retour à l'hylozoïsme de l'Inde savante, ou un saut dans un évolutionnisme un peu new-âgeux), il suffit de penser cycliquement: entre  la Gaïa perdue et l'homme, il y a l'étape de l'animalité du XXè siècle, mais au-delà de l'homme il y a sans doute également à retrouver, demain,  notre mode de relation à Gaïa.




* Un blog (mot-valise de web log) - ou blogue - est un site web constitué par la réunion de billets agglomérés au fil du temps, et souvent, classés par ordre déchronologique (les plus récents en premiers). Chaque billet (appelé aussi note ou article) est, à l'image d'un journal de bord ou d'un journal intime, un ajout au blog ; le blogueur (celui qui tient le blog) y délivre un contenu souvent textuel, enrichi d'hyperliens et d'éléments multimédias, sur lequel chaque lecteur peut généralement apporter des commentaires (définition Wikipédia).


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