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... les rapports ne sont qu'une extension du mot, c'est le Mot qui est "la demeure". Les rapports fixes abolis,  le mot n'a plus qu'un projet vertical, il est comme un bloc, un pilier qui plonge dans un total de sens: il est un signe debout. Ainsi sous chaque mot de la poésie moderne gît une sorte de géologie existencielle, où se rassemble le contenu total du Nom, et non plus un contenu électif comme dans la prose et dans la poésie classiques. (...) le consommateur de poésie, privé du guide des rapports sélectifs, débouche sur le Mot, frontalement, et le reçoit comme une quantité absolue, accompagnée de tous ses possibles; (le mot) est donc consommé avec une sorte de gourmandise sacrée. Cette faim du mot, le simple recours à une parole discontinue ouvre la voie de toutes les Surnatures.


Roland Barthes
Le degré zéro de l'écriture
Seuil, 1972


C.y.c.l.e   de    S.a.r.a.h
Fiè.vres vier.ges

juste avant le départ
lecture
l'étoffe du léger
j'ai été malade
chassée des plaines lisses
blues vieux port

j'avais presqu'oublié Figuerolles
par le plus proche tué
île du livre
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  • : septième vague
  • : promenade créative d'un mot l'autre, d'un auteur l'autre, d'une sensation l'autre, en route vers le Réel
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