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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 14:51

 

 

Les sark'homes sont des tumeurs développées aux dépens des tissus sociaux dits de soutien, c'est-à-dire de la charpente de l'organisme, les services publics;

 on disait du Kapo Zi, qui a donné son nom à la maladie, qu´il avait piqué la fille de son maître, sa maison, sa chaire et sa clientèle

(sources: IGR/wikipédia/septième vague/philobof tapopulïstes tome II)

 

 

Dans sa déconstruction de la République,  N. Sarkozy n'a fabriqué qu'une chose, des murs.  Centres de rétention administrative, gardes à vue, racisme d'état, frontières, et autres suicides en prison.


Le mythe de l'ennemi substantiel accrédite la licence de tuer gratuitement
Y. C. Zarka, Le mal et la pensée

 

Bracelets-GPS, caméras de surveillance, screening des enfanys en âge scolaire, ré-enfermement psychiatrique. Invention d'une identité nationale fermée. Nouveaux camps autour des nouveaux marginaux, contagieux, intellectuels précaires, et autres décroissants volontaires qui encombrent les marges, seules dynamique pourtant d'une europe économiquement déconfite. Pourtant Nicolf Karcher ne se déplaçait jamais sans une usine d'armement clefs en main, toujours prêt à soutenir une bonne busherie de guerre ! Cela fait encore débat, et se heurte à l'incrédulité de nombreux universitaires: mais au début du vingt-et-unième siècle, des chefs d'état pouvaient impunément vendre des armes de guerre, et même retirer  de ces contrats une certaine légitimité auprès de leurs sujets !!!

 Wall Street (photo alcoodoc)

 

 La base très discrète du président, Le Monde, 6 mars 2009: une promesse qui avait été faite à G.W. Bush, dans le cadre de la main mise programmée par les étatsuniens sur le gaz iranien, énergie fossile qui permettra à la paléocivilisation capitalo-libéralo-polluante de se maintenir encore quelques décennies en toute inégalité de principe. Des Présidents de la République n'eurent de cesse que de créer musée ou bibliothèque;notre Bon Nicolf ne se complaisait que dans les instruments de crise, ceux du sang chaud coulant sur le sable clair.



La Rupture: couler la fonction publique, faire place nette au privé


La ligne de conduite gaullienne qui a prévalu depuis la libération jusqu'à J. Chirac inclus (cf. Raymond Huard, De Gaulle et les élites, La découverte), qui était de s'appuyer sur la haute fonction publique pour la mise en oeuvre de la politique, a été abandonnée lors de l'épisode Sarkozy, ce dernier préférant s'appuyer sur des hommes issus du secteur privé: une Rupture... "hautement significative et qui traduit une autre conception de l'Etat". De l'Etat ? (sic)... Oui, que faire aujourd'hui de quelque chose qui n'est plus rentable, ou qui ne l'a jamais été, comme par exemple un service public ?



Toute déviance à la norme Biopolitique tu criminaliseras


Surveiller et punir: l'instrument panoptique (qui permet de voir partout sans être vu: mirador d'antan, carte Navigo aujourd'hui) et sa conséquence logique, la garde à vue (1% de la population française en 2008; les gardes à vue ont bondi de 23 % entre 2004 et 2009... Le Biopolitique, système en vigueur dans le monde libéro-capitaliste, et théorisé par Michel Foucault, se préoccupe de garder tous ses sujets (qui sont à la fois machines de production hygiéniquement fiables et consommateurs surprotégés dans leur réserves à hypermarchés) au sein de la norme imposée. Chaque déviance (marginalité, contestation sociale, maladie, décroissance volontaire, etc...) y est donc réprimée: les malades mentaux sont enfermés en prison, les migrants trop peu formatés au système sont exclus, les élèves indisciplinés fichés car on ne sait jamais... et le social gêne le biopolitique... Gêneurs de tous les pays, résistons !! 

 ... Cet état français devenu  limite (au sens psychiatrique du terme), aller vers des cieux plus aimants et plus pensants, la non-pensée des masses totalitaires ayant gagné les "veaux" gaulliens:

 

"Déchéance de nationalité en cas "d'atteinte à la vie d'un policier" ou de polygamie,
démantèlement des camps illégaux de Roms, installation massive de caméras de surveillance ou encore port du bracelet pour délinquants multirécidivistes… l'ensemble des mesures avancées par N. Sarkozy bénéficia alors du soutien d'une solide majorité de Français...
 

 

Bye bye ! Honteux, je courus demander la déchéance de ma nationalité. On me trouva bien un arrière-grand-père belge et un vol de cacahuètes à l'école maternelle. Garde à vue, rétention, charter, Ouf !


PaléoEkonomie et ArchéoPopulisme

"Les Français aiment la voiture" et Nicolf Karcher soutient l'industrie automobile, cet avenir écologique, ce modèle de société d'avenir, etc..., tout en laisant vieillir le système ferroviaire et en évitant toute mesure qui rendrait le fret routier moins attractif que le ferroviaire, celà va de soit. Vous avez dit Grenelle ??? Comme le résume si bien ATTAC (bulletin d'informations du 2/2/09), "
piétinant ses propres modestes engagements en faveur de l'écologie, le gouvernement Sarkozy appelle une croissance – qui de toute façon ne reviendra pas de sitôt – sans s'interroger sur le bien-fondé des aides à des secteurs en difficulté au moment où il faudrait commencer à penser à leur reconversion".




  "La réalité n'a aucune importance"

Laurent Solly, chef de cabinet de Nicolf Karcher durant sa campagne pour l'élection au CA du $ark€land: "La réalité n'a aucune importance. Il n'y a que la perception qui compte".

Perception et gesticulation d'autant plus aisées à imposer aux sujets dociles que les médias sont aux ordres du complexe économico-politique, parfois malgré eux, souvent à leur insu. Mais la révolte gronde... (Le Monde, Un affaiblissement préoccupant de la parole politique, 13 février 2009).
 


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... il l'est d'abord par le fait de mauvaises décisions et de politiques mal conduites ; il l'est plus encore par les fautes morales qui ont été commises à l'encontre du pacte républicain. Du côté des mauvaises décisions, il y a d'abord ce parti pris constant en faveur de la centralisation. Le résultat se caractérise par une concentration sans précédent du pouvoir de décision au palais de l'Elysée, par une dévitalisation des hiérarchies intermédiaires et par une défiance assumée envers les collectivités locales. La centralisation, c'est aussi la myopie envers les périphéries : les banlieues, les territoires ruraux et ceux d'outre-mer, les populations marginalisées ou celles qui n'ont pas accès aux décideurs publics car elles ne disposent pas de représentations institutionnelles, cette "France d'à-côté" qui est aussi la France et que la puissance publique ignore ou délaisse.



Il y a ensuite la révision générale des politiques publiques (RGPP) (...) Recevable dans ses principes généraux, la RGPP aura surtout profité à des consultants privés, mais elle aura manqué l'essentiel de ses objectifs. Elle n'a pas, ou si peu, engendré d'économies ; elle s'est pour l'essentiel traduite par des fermetures de sites et une tension accrue sur l'accueil du public.


 

(...) Mais il y a aussi les fautes morales. Jamais, depuis la Libération, un parti, sinon même un clan, n'avait opéré une telle mainmise sur l'appareil d'Etat. En fait d'Etat irréprochable, nous avons assisté à l'interventionnisme dans la vie des médias et des grandes entreprises et à l'immixtion constante dans le cours de la justice (...) Nous avons entendu les paroles de mépris envers les magistrats, les enseignants, les chercheurs (...)

 

(1854-1934, syndicaliste socialiste du Tarn, figure du secteur minier)

 


6 MAI 2012, SIMPLE COUP DE CHASSE-NEIGE ?

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"Je prône un libéralisme social. Je vais faire la différence en montrant vraiment que le libéralisme n'est pas antinomique de l'action sociale et de la solidarité et que c'est de cette combinaison dont le pays a besoin. Je vais renforcer la création de richesse, promouvoir la productivité, la créativité, tout en travaillant à gommer les inégalités majeures. Dans un pays comme le nôtre, où la majorité de la population est sans travail et sans couverture médicale, il faut que l’Etat apporte des solutions".


 

- un candidat "socialiste" à la présidence de la république française, 2027, dans l'hypothèse où la révolution anti-libérale n'est pas survenue encore;

 

- Macky Sall, candidat social-libéral à la présidence de la république du Sénégal, 2012


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