18 février 2009
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Cette inscription cueillie aujourd'hui gare Montparnasse à Paris
fleure bon la lettre et l'esprit
de la Prise de Parole d''il y a quelques quarante ans
fleure bon la lettre et l'esprit
de la Prise de Parole d''il y a quelques quarante ans
Et, à l'évidence, la seule solution réaliste. Il nous faut donc, et pour de bon, un président de la diminution du vouloir d'achat ? Mais ça ne se préside pas, la révolution des consciences. Ca se fait, ça papillonne et ça "contagionne".
Me renvoie illico à Michel de Certeau, l'érudit qui pouvait aussi discourir sur les graffitis des chiottes de la fac, en cette période.

Chez Foucault, la cellule de l'univers carcéral tient une place essentielle, ainsi que tous les lieux d'exclusions; la société biopolitique façonne les outils destinés à contenir, surveiller, contrôler l'individu. La cellule est, pour de Certeau, un lieu qui exterritorialise, comme Deleuze et Guattari verront, dans Mille Plateaux, le projet technique posé comme une déterritorialisation de l'humain. Et dans le train, cellule de voyage, les toilettes avec son trou des chiottes, qui seul donne sur la voie, le sol, l'extérieur, le lieu, vient constituer l'unique échappatoire, le seul point d'irrationnel, tandis que le reste du train relève de l'enfermement et de la surveillance panoptique, une insularité close et autonome qui traverse l'espace.
Echappatoire qui a d'ailleurs été depuis supprimé par le système, avec les TGV et ses chiottes chimiques, déterritorialisation totale, proche de celle de l'avion...
Associez, associez !