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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 16:00



CITTA



Mental, pensée, CITTA est entre le corps sensible et le soi.



Il est comme une pierre précieuse à travers les réfractions de laquelle les objets sont perçus; il nous met en contact avec les choses sensibles et il est participation à l'objet; et il est une apparence, une diffraction: CITTA est une participation sans communication véritable.



CITTA n'est pas l'équivalent d'un "Soi" ou d'une "Âme"; c'est une succession de formations mentales qui se produisent au gré des interactions de l'organe mental avec ses objets.




L'espace intermédiaire défini par le psychanalyste D. Winnicott, entre le subjectif et l'objectivement perçu, est une  aire transitionnelle, étape dans le développement de l'enfant, entre le moi primordial fusionnel, co-extensif à l'environnement, et la relation "adulte" à l'objet distinct du soi. L'espace transitionnel est une troisième aire, c'est un espace qui se situe entre la réalité extérieure et la réalité interne, un espace paradoxal parce qu'il n'est ni dehors ni dedans, un espace d'illusion, entre la mère et le bébé; il faut admettre qu'un paradoxe soit toléré et qu'on admette qu'il ne soit pas résolu, dit encore Winnicott; on peut résoudre le paradoxe si on fuit dans un fonctionnement intellectuel qui clive les choses.


En sancrit, espace intermédiaire, atmosphère, se dit ANTARIKSAM LOKAM


Pour le psychanalyste indien S. Kakar, generally among Indians there seem to be a different relationship to outside reality, compared to the one met with in the West. In India it is closer to a certain stage in childhood when outer objects did not have a separate, independent existence but were intimately related to the self and its affective states. Mais Kakar n'est pas loin d'y voir, influencé par les thèmes freudiens de régression, d'embryologie de l'âme, et par une vision par trop "occidentalisée", un sous-développement de l'ego Indien...



Septième vague se complait quant à elle dans une structure de l'inconscient non pas linéaire et historique, pas plus qu'archéologique, coupe frontale,  selon la vision de Freud, les strates les plus profondes s'exprimant les plus difficilement, mais bien tridimensionnelle, en réseau, en kaléïdoscope, des états de conscience sans interface, ou aux interfaces multiples, un jeu de limites entre états de conscience, activés préférentiellement dans un contexte particulier, selon la conception du philosophe et poète A.K. Ramanujan qui voit le spécifique de la pensée indienne dans sa context-sensitivity de ses composantes multiples.


CITTA, dans ce peuplement à facettes du système coscient/inconscient, serait également connecté au soi individuel (Bhûtâtman) dont il est un principe vital, aux constructions inconscientes de la SAMSKÂRA, et, zône transitionnelle entre le sujet et l'autre du monde, à l'inconscient collectif.



- A.K. Ramanujan, Is there an Indian way of thinking ? An informal essay
- site Philosophindia link de F. Zimmermann, EHESS
- D. Winnicott, Jeu et réalité

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commentaires

T
bonsoir ,<br /> bienvenue dans la communauté .<br /> amicalement.<br /> tony
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P
<br /> merci, à bientôt,<br /> eric<br /> <br /> <br />

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  • : septième vague
  • : promenade créative d'un mot l'autre, d'un auteur l'autre, d'une sensation l'autre, en route vers le Réel
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