11 novembre 2008
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David Monchu est né fin 2004. Il est psychologue. Il espère ne pas faire de tâche de gras car le Sud-Ouest est très gras. Actuellement à Paris pour une formation. Va ouvrir un cabinet entre Arles, les Saintes-Marie-de-la-Mer, et Varanasi. Passionné de la période de la seconde guerre mondiale. Car, comprend-il enfin, il se demandait bien, avant, pourquoi cet attrait pour ces luttes, ces armes, ces atrocités, ces despotes et ces opprimés; mais l'écrivant pour une revue, écrivant sur la stigmatisation, les migrants: oui l'écriture est inchoative, et au premier chef pour celui qui écrit, l'écriture est panneau indicateur et pas biographie, il comprend que nos charters sont toujours crématoires et que tout à commencé à Marseille, en 1940. Le biopolitique qui nous programme se construit toujours sous l'impulsion de l'Axe. Nazis - nous, Occidentaux - nous nous sommes altérectomisés. Mais en une ville, non, un port: naissance des réseaux, des associations d'aide aux réfugiés, David Monchu aussi est né à Marseille où son grand-père paternel (travailla ?) quelques temps. Lui n'y a vécu que quelques années, une vie, retourne sur le Vieux-Port chaque fois qu'il le veut. Selon lui, Marseille s'est retournée en doigt-de-gant, le port était "entrant" jusqu'en 1940, puis devint cul-de-sac. Cul-de-sac pour les opposants allemands, les communistes, les surréalistes et les juifs. Et quelques hommes contre toute une entreprise raciste (lien). De la décolonisation à la stigmatisation. La technosociété chasse ses non-conformes, ses hors-norme. Marseille en emblème de ce centre devenu point de fuite. Nostalgie du Sud, de l'origine, de notre noyau constitutif d'altérité. On en est toujours là. Le livre-centre reste à écrire, et David Monchu aimerait bien en être.